Il y a autant de débat autour de ce magnifique dessert de toutes les heures. Cependant, lorsque vous essayez de parler du « pain au chocolat » à un sud-ouest, ce dernier vous dira qu’on dit « chocolatine » et non-pain au chocolat. En d’autres termes, il essayera de raviver la polémique existant entre le Nord et le Sud que cette pâte sucrée a provoquée dans le passé. Une petite histoire et quelques éclaircissements pour vous dans les lignes à suivre.
L’historique du débat autour de ces deux appellations
Tout d’abord, la chocolatine ou le pain au chocolat est une viennoiserie composée d’une pâte feuilletée levée ressemblant à celle du croissant et enroulée autour de deux masses fines de chocolat. Contrairement à la viennoiserie, le pain au raisin ou la brioche, l’origine de la chocolatine est peu connue et n’a pas un intérêt historique véritable. Cependant, il n’y a pas une date fixe à laquelle l’on peut situer le premier pain au chocolat produit par un chef, selon le président du syndicat des Boulangers et pâtissiers du Grand Paris, Dominique Anract.
Si le pain au chocolat fait partie intégrante des usages et codes de la viennoiserie Parisienne, il s’agit tous simplement d’une autre forme de croissant. Aussi, quant à l’histoire Autrichiennes et des viennoiseries du Kipferl, se basant sur l’ancêtre du croissant, on peut déduire que le pain au chocolat n’a pas une origine unique.
Peut-on donc dire pain au chocolat ou une chocolatine ?
Quelques experts de la pâtisserie prétendent que le pain au chocolat doit s’appeler aussi chocolatine, alors que d’autres assurent l’origine de l’appellation « pain au chocolat ». Historiquement, parmi les récits, la région de l’Aquitaine était dans le temps sous l’emprise de l’Angleterre et ce sont les citoyens de la Grande-Bretagne qui ont donné le nom « chocolatine » au pain au chocolat. Ainsi, on raconte que l’appellation du pain au chocolat viendrait du goûter des petits enfants.